Cultivés sur un balcon ou une terrasse, les arbres fruitiers s’invitent de plus en plus en ville. Cerisier, pommier, pêcher, comment bien choisir votre arbre fruitier nain ? Comment obtenir une généreuse récolte sur un petit espace ?
Comment bien choisir un arbre fruitier pour une culture en pot ?
Sommaire
Pour faire face à la demande croissante des citadins désireux de cultiver des fruitiers en pot, les producteurs et jardinerie proposent désormais de très nombreux arbres fruitiers nains ou colonnaires qui s’accommodent parfaitement d’être cultivés dans un bac.
Qu’est-ce qu’un arbre fruitier nain ?
Comme son appellation le laisse à penser, un arbre fruitier nain est un arbre dont le développement a été volontairement restreint. Sa taille ne dépasse généralement pas 30 % de celle de l’arbre original. Il convient donc parfaitement à la culture dans un petit espace, qu’il s’agisse d’un jardin de ville, ou d’un pot en terrasse ou sur un balcon.
Il existe également de nombreux fruitiers colonnaires qui produisent des fruits autour d’un tronc, et ce, sans faire de branches.
Colonnaires ou nains, si leur développement est limité, leur production de fruits est en revanche identique en tout point à celle d’un arbre standard, que ce soit en taille ou en saveur.
Quelle variété peut-on cultiver ?
Actuellement, il existe une multitude d’espèces d’arbres fruitiers nains disponibles en jardinerie. Ainsi, selon votre préférence, vous pouvez par exemple mettre en bac sur votre terrasse ou sur votre balcon un pommier, un poirier, un cognassier, un abricotier, un pécher ou encore figuier.
Comme pour n’importe quel fruitier, vous pouvez par ailleurs choisir la variété. Pour les prunes par exemple, on trouve notamment de la mirabelle de Nancy, de la quetsche ou encore de la Reine Claude, bref, de quoi varier les plaisirs.
Fruitiers miniatures : comment avoir de belles récoltes ?
Vous avez craqué pour un cerisier nain ou un poirier miniature ? Pour être certain d’avoir une généreuse récolte, voici quelques conseils indispensables :
- assurez-vous que votre arbre est autofertile, c’est-à-dire, qu’il n’a pas besoin de la présence d’un second congénère pour produire de manière généreuse. C’est généralement le cas ;
- pensez à le mettre en terre dans un bac suffisamment grand en optant pour un terreau spécial fruitier. La composition de ce dernier évite les carences qui favorisent l’apparition des maladies ;
- privilégiez une exposition suffisamment ensoleillée ;
- paillez pour éviter que la terre ne s’assèche trop rapidement sous l’effet du soleil ou du vent. Pour cela, privilégiez un paillis végétal comme de la cosse de sarrasin, de bois raméal fragmenté (BRF), des feuilles mortes ou des coques de fruits secs. Evitez les écorces de pin et tous résineux qui acidifieraient le substrat ;
- apportez une à deux fois par an un engrais bio spécial fruitier ;
- pensez à le tailler en hiver pour maîtriser son développement ou lui insuffler une forme qui s’adapte à votre espace ;
- laissez de la place entre chaque fruitier miniature. Les branches ne doivent pas se toucher et l’air doit pouvoir circuler entre sans entrave.
Enfin, pour allier l’utile à l’agréable, n’hésitez pas à planter au pied de chaque arbre des fleurs à faible développement comme des primevères ou des pensées.